Le Théâtre des Bouffes-Parisiens, un joyau à deux pas de l’Hôtel Gramont

Situé au 4 rue Monsigny, dans le 2ᵉ arrondissement de Paris, à moins de 200 mètres de l’Hôtel Gramont, le Théâtre des Bouffes-Parisiens est un petit bijou de la scène parisienne. Ce théâtre dit « à l’italienne », d’environ 600 places, séduit par sa forme harmonieuse qui garantit une excellente visibilité depuis presque tous les sièges. Sa façade illuminée, reconnaissable entre toutes, donne un charme particulier aux soirées du quartier. Le connaissez-vous ?

Une histoire riche

Le théâtre trouve ses origines en 1826, lorsque Louis Comte, célèbre magicien et homme de spectacle, fit construire une petite salle dans le quartier Choiseul pour son Théâtre des Jeunes-Élèves. Agrandi au fil des décennies, le lieu devient en 1855 la résidence d’hiver du compositeur Jacques Offenbach, alors en pleine ascension. Quatre ans plus tard, il prend le nom de Théâtre des Bouffes-Parisiens.

Étroitement lié à Offenbach et à l’histoire de l’opérette française, le théâtre s’impose comme un témoin privilégié des formes légères du spectacle au XIXᵉ siècle. Il a vu naître d’innombrables œuvres marquantes – opérettes, comédies ou pièces contemporaines – signées par des auteurs tels qu’Offenbach, Hervé, Claude Terrasse, Sacha Guitry ou encore Henri Bernstein.

Un théâtre vivant et contemporain

Aujourd’hui, le Théâtre des Bouffes-Parisiens continue d’occuper une place singulière dans le paysage culturel parisien. Véritable héritage patrimonial, il a su évoluer avec son temps, élargissant son répertoire au-delà de l’opérette pour accueillir la comédie moderne, le théâtre contemporain ou encore le stand-up. Sa salle intimiste favorise une proximité rare entre artistes et spectateurs, donnant à chaque représentation un parfum d’exclusivité.

À l’affiche

Jusqu’au 6 janvier, Alain Françon met en scène La Séparation de Claude Simon, une tragi-comédie portée par Léa Drucker et Catherine Hiegel, qui explore avec humour et délicatesse les tensions familiales.

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Les lundis et mardis soir, ne manquez pas « Fabrice Luchini lit Victor Hugo » : le comédien, récitant d’exception, prête sa voix et sa sensibilité aux mots du grand poète, dans un moment suspendu entre verbe, émotion et grâce.

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